A l’ère du numérique il est difficile d’imaginer une entreprise, une marque, une enseigne, n’étant pas présente sur internet. Depuis septembre 2014, on recense plus d’un milliard de sites internet. Nombreux sont les avantages et les arguments qui vous convaincront de vous lancer dans l’aventure du World Wild Web. L’adresse web est fondamentale. Un site internet ou website est un ensemble de pages hyperliées accessibles, dans cette immense toile ondiale virtuelle, par une adresse web. Dans la réalité physique, pour que l’on trouve votre entreprise celle-ci a besoin d’une adresse reconnaissable par tous.
Internet fonctionne sur le même principe puisqu’il s’agit de votre local commercial ou identité virtuelle. Autrement appelé adresse IP, l’adresse web est composée d’un ensemble de quatre nombres entiers qui lui est propre.
Par exemple : 194. 154. 238. 26. Si les ordinateurs s’accommodent très bien de ces informations, les usagers d’internet ont besoin qu’on convertisse cette adresse IP en une adresse intelligible. Autrement dit, dans un souci de mémorisation et de compréhension, on remplace cette suite par des mots, des lettres ou des chiffres qui font sens pour les usagers. On appelle cette chaine converti « système des noms de domaines » (Domain Name System), que l’on retrouve sous
l’abréviation « DNS ».
Votre nom de domaine témoigne de votre présence sur le web et exprime votre singularité. Le choix d’un nom de domaine et libre mais répond à certaines conventions, protocoles, règles de syntaxe et contraintes juridiques. Votre adresse internet c’est un préfixe « www » + label + une extension (comme par exemple .com, .fr ou encore .business) ; On appelle aussi ce suffixe TLD (Top Level Domain) ou domaine de premier niveau.
Les noms de domaine se lisent de droite à gauche et chaque élément est séparé par un point. Le Domaine de premier niveau se situant ainsi le plus à droite. On retrouve avant l ’adresse : « http », il s’agit du nom du protocole. Celui renvoie au protocole d’échange utilisé pour que deux ordinateurs puissent échanger des données sur le réseau. « :// » est un séparateur. Le domaine doit être formé d’au moins un mot (le label) ou de plusieurs labels (limités à 67 caractères) qu’on prendra soin d’accoler ou de séparer par un point (il n’y a pas d’espace vide). Par exemple : www.domaine.fr, www.mon.entreprise.org, www.mamarque.paris, www.jaiuneidée.ecologie.fr
Si historiquement le web est anglo-saxon, ces dernières années il s’ouvre à l’international et prends en compte les particularités de chacun d’entre nous. Dès lors, vous pouvez créer votre nom de domaine à partir de l’alphabet latin, arabe, cyrillique, mandarin et y inclure aussi des accents. Avant d’enregistrer son nom de domaine, la première étape et de vérifier la disponibilité de celui-ci dans l’extension de son choix. Le monde des noms de domaine est en étroite relation avec celui de la propriété intellectuelle, ainsi il est fortement recommandé de ne pas enregistrer un nom contenant une marque connue dont vous n’êtes pas titulaire. En effet, le dépôt d’un nom ne constitue pas un droit sur cette marque.
Un nom de domaine se compose donc d’un label ou plusieurs labels + une extension, TLD. Le système des extensions, des domaines, est hiérarchisé. Au sommet se situe les TLDs, les extensions de premier niveau, les Top Level Domain. Parmi les 300 TLDs disponibles on distingue les extensions génériques « gTLDs », le .com étant le plus célèbre, des extensions régionales « ccTLDs » tel le .fr ou le .eu. Parmi ces « country code Top Level Domain » on compte les extensions « internationalisées » (IDN) tel le .中国 pour la Chine, .рф pour la Russie, ou encore le .مصر pour l’Egypte. Autrement dit, dans la grande famille des domaines de premier niveau, les ccTLDs et gTLD sont les deux groupes principaux et les IDN sont les sous membres des ccTLDs.
Il est important de ne pas confondre domaine de premier niveau générique « TLD » et nom de domaine générique. Les TLDs sont des extensions principales tandis qu’un nom de domaine générique désigne un label descriptif. Exemple : immobilier.net ou banque.fr. Dans ce système, un domaine de deuxième niveau, Second-Level Domain (SLD), est un sous-domaine d’un domaine de premier niveau, TLD. Lors de l’enregistrement de son nom de domaine, on peut introduire un deuxième niveau de hiérarchie au domaine de premier niveau.
Les raisons peuvent être nombreuses mais il s’agit le plus souvent d’apporter un surcroit de reconnaissance et d’appartenance. Par exemple, une université anglaise peut enregistrer son nom en .uk pour marquer sont attachement géographique et en sous domaine .ac (pour academy) dans le but de signifier son activité. Exemple : www.cam.ac.uk pour l’université de Cambridge. L’année 2014 marque un tournant historique avec l’arrivée des nouvelles extensions, les new gTLDs. Ces nouvelles extensions regroupent diverses catégories, à savoir : zone géographique, marque, communautés, noms de domaine internationalisés (IDNs), style de vie, sport, santé, culture, industrie, technologie etc. Par exemple : .paris, .bzh, .sexy, .photos, .bmw…
Que l’on soit un particulier, une collectivité, une institution ou une entreprise, on peut déposer son nom de domaine auprès d’un bureau d’enregistrement, un registrar.
Le registrar est un prestataire intermédiaire entre le client (le registrant) et les organismes chargés de gérer les noms de domaines, les registres (tel l’Afnic pour la gestion du .fr).
Le registrar assure l’enregistrement et la gestion de votre nom de domaine.
Il effectue les démarches administratives et techniques afin de configurer ce dernier.
Ainsi, cet intermédiaire apporte de nombreux services. On ne saurait trop vous
recommander d’accorder votre confiance uniquement à un registar accrédités par les différents registres dont ils souhaitent commercialiser les extensions en gestion.
Depuis le début des années 2000, Domaine.fr est un registrar accrédité ICANN et adhère entre autres à l’Afnic (Association Francaise pour le Nommage Internet en Coopération), COREnic, (association de sociétés ayant mis en commun leur expérience et leurconnaissance dans ce domaine pour former un seul et unique bureau d’enregistrement basé en suisse) EUDR (association Pan-Européenne ayant prétendu à la délégation et la gestion en tant que Registre de l’extension .EU).
L’hébergement web consiste à placer votre site internet sur un serveur afin de le rendre accessible aux internautes. Il existe trois possibilités pour héberger votre site internet.
Hébergement mutualisé – Hébergement dédié
et semi-dédié – Hébergement local
Il est donc indispensable d’estimer précisément vos attentes et vos contraintes avant de vous lancer dans une catégorie d’hébergement spécifique.
Le type d’hébergement web que vous choisissez garantit en partie le bon fonctionnement et la rentabilité de votre site internet. Vous retrouverez ci-dessous les principaux éléments à prendre en compte pour choisir votre hébergement…
En savoir plusConseil et audit, plan média, marketing digital, brand content, cross media, CRM, social média, planning stratégique
Conception et création graphique, ergonomie, expérience utilisateur, scénarisation, animation/vidéo, motion design, architecture de l'information
Intégration et développement, responsive design, e-commerce, site de marque, intranet, extranet, application mobile, application facebook
* Champs obligatoires
Hébergement mutualisé
Son fonctionnement est relativement simple : un hébergeur professionnel met un serveur à votre disposition pour y stocker des fichiers. Vous partagez ce serveur avec plusieurs autres utilisateurs.
Il s’agit de la solution la plus utilisée et la plus abordable en termes de prix (de l’ordre de 10€ par mois) à l’heure actuelle.
A noter toutefois que l’hébergement mutualisé empêche la définition de paramètres personnalisés pour configurer votre serveur, vous êtes tenu au cadre mis en place pour l’ensemble de ses utilisateurs.
La présence de plusieurs sites web sur un même serveur peut compromettre la sécurité et la performance de votre site. Conservez à l’esprit que certaines fonctions de programmation web sont désactivées pour des raisons de sécurité, ou ne peuvent être envisagées car vous ne disposez pas des droits d’administration.
Hébergement dédié et semi-dédié
Pour palier aux inconvénients de l’hébergement mutualisé, vous avez la possibilité de faire héberger votre site internet sur un serveur dédié. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un serveur informatique à destination d’un seul et unique utilisateur.
Mis à disposition par un hébergeur professionnel, il s’adapte à vos exigences et à vos contraintes particulières.
Vous pouvez choisir de le gérer à distance ou remettre son administration entre les mains de votre hébergeur, on parle alors de serveur infogéré.
Une solution intermédiaire existe et vous permet de gérer partiellement votre serveur en collaboration avec votre hébergeur : il s’agit dès lors d’un serveur semi-dédié.
Vous conservez alors la gestion des fichiers présents sur le serveur tandis que sa configuration pure demeure entre les mains de votre hébergeur.
Hébergement local
Comme son nom l’indique, il s’agit de mettre en place un serveur d’hébergement directement chez vous. Ce type d’installation nécessite des connaissances informatiques poussées et exige une connexion Internet sécurisée et d’excellente qualité.
Le langage de votre site internet : langage client, langage serveur (PHP, ASP, JSP, CGI). Il s’agit d’un ensemble de codes qui rendent votre site dynamique et accessible. Le langage serveur n’est jamais visible par les internautes.
L’espace disque dont vous allez avoir besoin. En d’autres termes, la taille de votre site internet.
Pour un site web de moins de 10 pages, compter un espace de stockage de moins de 1 méga. Si votre site internet possède plus de 1 000 pages, votre espace de stockage devra généralement être compris entre 50 et 70 gigas.
Le trafic du site, c’est à dire le volume de données qui circulent entre le serveur de votre site et l’Internet grand public. Il se mesure en Gigaoctets (Go).
La bande passante dont votre site aura besoin pour fonctionner au mieux. A ne pas confondre avec le trafic : la bande passante correspond à la vitesse à laquelle les données peuvent circuler entre votre serveur et le web à grande échelle. Elle est mesurée en Mégabits par secondes (Mbps).
Pour moins de 1 000 visites par mois, comptez moins de 1 giga. Pour les boutiques en ligne et les sites marchands dépassant les 100 000 visites par mois, une bande passante de 50 gigas minimum est généralement nécessaire.
L’hébergement mutualisé est recommandé pour les sites internet qui ne gérèrent pas un trafic trop important, tels que les sites vitrines ou les sites des PME et TPE.
Si vous destinez votre site à devenir une boutique en ligne, il est vivement conseillé de vous orienter vers un service d’hébergement dédié, autorisant un trafic quasi-illimité.
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